West est un superbe cheval appaloosa. Il est né dans mes bras un soir de mai 2003, et à notre très grande surprise, il est venu au monde tout noir, pas de tache, rien ! Pour un appaloosa pure souche fondation, c’est une déception pour l’éleveur de l’étalon qui a sailli ma jument.

 

Mais quelle petite fille passionnée de chevaux n’a pas rêvé un jour avoir un étalon noir ? Moi, j’étais de celles-là, et quand mon poulain est né, c’était comme un rêve d’enfant réalisé, et c’était ma jument qui me l’offrait ! Impossible de se séparer alors de ce petit être unique et tant attendu.


J’ai débourré West en douceur, il a vite appris, sans doute par mimétisme avec sa mère, et peut-être mon expérience (j’ai débourré mon premier poulain à 15 ans). Tout lui a semblé naturel, la selle, le mors, la première fois que je l’ai monté…jamais aucune défense. En extérieur, sa mère montée par une amie, se montre une bonne maîtresse d’école et West n’a pas peur de la circulation.


A l’adolescence, West s’est montré plus capricieux et le sortir seul m’a paru dangereux. Je ne voulais pas risquer l’accident, en mère de famille responsable…Le temps a donc passé, sortant toujours à deux avec mon amie Nat, sans se poser plus de questions…


Puis, l’an dernier, Nat a fait appel à Alain Bellanger pour sa pouliche avec laquelle elle avait le même problème : n’avoir jamais appris à sortir seule avec sa jeune monture. Il a suffi de quelques séances pour que sa jument se métamorphose et que Nat prenne confiance en elle.

 

Sur ses conseils, j’ai également appelé l’association Equipassion. Au bout de la 3ème séance, West, et surtout moi, étions bien plus confiants et décontractés. J’ai même trotté et galopé seule avec mon cheval pour la première fois, un moment intense ! Et tout ça, grâce aux nombreux conseils d’Alain qui a su trouver les mots et m’apprendre les techniques pour maîtriser mon stress et par conséquent, mon cheval.

 

West a encore 2 séances de travail prévues pour « confirmer » ce que nous avons appris ensemble, mais je sais dores et déjà, que je pourrai enfin gravir les collines tricastines avec mon beau cheval noir, en toute complicité, juste lui et moi.


Merci à Alain Bellanger pour transmettre ses connaissances avec tant de justesse, merci de nous avoir fait progresser alors que je n’y croyais plus, merci de m’avoir fait découvrir mon cheval autrement, et merci de m’avoir libérée de mes appréhensions ! Que du bonheur !

 

West et Muriel